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L'Oranger Démocrate http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr Carnet de réflexions politiques d'un militant Tue, 02 Aug 2011 07:41:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.4.2 « Urgence » en France et en Europe : l’aide aux plus démunis http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/2011/08/02/urgence-en-france-et-en-europe-laide-aux-plus-demunis/ http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/2011/08/02/urgence-en-france-et-en-europe-laide-aux-plus-demunis/#respond Tue, 02 Aug 2011 07:41:05 +0000 http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/?p=41

Une des urgences mises en lumière cet été n’honore pas notre pays. Jérôme Charré, dans un article intitulé « Non à la solidarité européenne à deux vitesses », met le focus sur l’aide aux plus démunis, à nos portes. Et je ne peux commencer ce billet sans au moins penser à ceux qui ont  « la chance » de faire la Une dans la corne orientale de l’Afrique, mais un autre article sera nécessaire.

Sur l’aide aux plus démunis dans l’UE, j’apporterai quelques précisions : la coupe drastique du budget communautaire n’est toutefois pas le fruit d’une volonté directe de s’attaquer aux plus démunis. L’espoir est encore permis.

En effet, le Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) est basé, depuis l’urgence d’un hiver particulièrement rigoureux en 1986-87, sur l’utilisation pour les plus nécessiteux à travers l’Union, de certains stocks excédentaires de produits collectés par la Politique agricole commune.

Au fur et à mesure que ces stocks ont été réduits, une contribution financière directe s’est ajoutée pour conserver les aides dont différentes associations caritatives ont la charge de la distribution.

Une vingtaine de pays de l’UE participe à ce projet qui atteint plus de 300 millions d’euros en 2008.

Or, en 2009, le budget, adopté à la fin 2008, a été contesté a posteriori sur un plan juridique entre d’un côté, l’Allemagne et la Suède, et de l’autre côté, la France, l’Espagne, l’Italie, la Pologne. L’affaire a été portée devant la Cour de Justice de l’UE à Luxembourg. Le 13 avril dernier, celle-ci a tranché en faveur de la position allemande. La Commission européenne a ainsi été condamnée à combler ce que l’Allemagne avait versé « en trop ».

D’où la solution de puiser sur le budget à venir et de réduire à 113 millions d’euros les aides attendues, soit une réduction de près du quart !

Quand on sait qu’en 2008-2009, par exemple, les « Restaurants du coeur » ont perçu près de 20 millions d’euros équivalents de marchandises fournies par l’UE et la France, on imagine la crise à surmonter pour l’hiver prochain comme le souligne avec clarté Jérôme Charré dans son article. Or, selon les estimations des associations caritatives, sur les quelque 43 millions d’Européens sous le seuil de la pauvreté alimentaire, 2 millions risquent de ne plus pouvoir être aidés.

Voilà où semble se situer le problème : une contestation a posteriori, la mollesse des réactions politiques (notons celle remarquable de nos députés européens du MoDem dans une déclaration en date du 28 juin 2011 et disponible sur le site du mouvement, dans la rubrique du Cabinet Shadow dans la partie « Europe » dont se charge Sylvie Goulard), isolement de certains pays (heureusement pour nous, la France en fait partie!) pour défendre ce programme, absence de publicité et de communication (où sont les Unes de la presse sur ce sujet ?), gestion européenne complexe voire absurde (à quand la simplification et la mise en place d’une véritable pédagogie explicative du fonctionnement de l’UE à l’intention des citoyens ?).

Il faut donc faire pression pour que le gouvernement fasse une proposition d’urgence à ce sujet !

 

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A la mi-août… http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/2011/07/27/a-la-mi-aout/ http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/2011/07/27/a-la-mi-aout/#respond Wed, 27 Jul 2011 12:39:08 +0000 http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/?p=36 Pour moi, la mi-août est un air de chansonnette populaire que j’entendais chez moi, mais aussi le terrible moment où dans le déclin des vacances annoncé, mon père assurait qu’il remettait son tricot de corps ! Terrible coup de massue en attendant la rentrée…

Pourtant cette année, cette fin de période estivale vacancière risque de sonner le retour en force d’une vie politique mouvementé. François Bayrou vient d’annoncer la parution de son prochain ouvrage, qui comme on l’imagine, va acter de propositions pour 2012.

Le titre 2012, état d’urgence, est déjà prometteur. Après Abus de pouvoir, il continue à inscrire notre bien aimé chef du MoDem dans une ligne révolutionnaire « à la française ».

Alors, à vos marques…

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La solidarité, une des valeurs humanistes fortes http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/2011/07/20/solidarite_valeur_humaniste/ http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/2011/07/20/solidarite_valeur_humaniste/#respond Wed, 20 Jul 2011 16:14:00 +0000 http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/?p=31 Dans l’un des derniers bulletins de communication de Marielle de Sarnez, il est bon d’y relire les propos d’une grande actualité prononcés alors par Robert Schuman, ministre des Affaires Etrangères, un certain 9 mai 1950, au salon de l’Horloge du Quai d’Orsay :

L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble. Elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait.

La clé pour surmonter la crise de la zone Euro que nous subissons aujourd’hui, comme aux lendemains difficiles de l’après-guerre, repose sur cette idée forte : la solidarité entre les Européens. Le partage de la dette n’est pas, comme il pouvait être entendu encore ce matin sur les ondes de France Inter, une prime à un pays (ici la Grèce) qui n’aurait jamais rien apporté au reste des pays de l’Union, si ce n’est de jolis paysages pour touristes et une culture antique admirable pour lettrés.

Ce partage est une preuve de la volonté de bâtir un avenir commun où celui qui se trouve dans le creu de l’ornière peut compter sur ses voisins pour remonter la pente. Dans son intérêt comme dans le nôtre. Même si les solutions économiques qu’elle entraîne peuvent être criticables (mais laquelle serait parfaite ?), cette idée a le très grand mérite de ne pas détruire ce que nous construisons depuis plus de 60 ans.

Je comprends pour autant le sentiment naturel d’espérer qu’aux heures de la tempête, le retour au bercail suffise pour échapper aux turbulences. Mais il a souvent été le sentiment exacerbé à la veille d’un cataclysme, non d’un redressement. A chaque fois que les hommes se sont réunis et ont construit leur avenir dans un esprit de solidarité, les fruits n’ont pas tardé à être perceptibles.

Les grands tournants de l’histoire contemporaine de la France le montre : lorsque les défis étaient suffisamment lourds, comme après la défaite de 1940, à la Libération, en 1954 ou en 1958, le rassemblement au-delà des clivages traditionnels a été nécessaire et les Français s’y sont retrouvés. Ce n’est pas un simple hasard, si l’une des valeurs défendues à ces moments a été la solidarité.

Or, actuellement, on peut regretter fortement que cette idée forte, de notre République comme de la construction européenne, batte de l’aile. La démission de Xavier Emmanuelli du Samu social de Paris ce 19 juillet est un de ces cris qui devraient tous nous alerter: les responsables politiques, à commencer par les plus hautes autorités de l’Etat, ne doivent pas considérer la solidarité nationale ou européenne comme une erreur de politique à réformer mais comme un atout. Ils ne doivent pas amputer ce système de solidarité comme si cela était une partie facile à sacrifier : qui dans la détresse peut avoir une voix suffisamment forte pour alors se faire entendre ?

L’Etat est de nos jours le garant des solidarités. Il n’a pas à démissionner de cette mission.

L’Europe est née de l’esprit de solidarité. A nous de ne pas trahir cet espoir.

 

 

 

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Au nom de la République http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/2011/07/17/bonjour-tout-le-monde/ http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/2011/07/17/bonjour-tout-le-monde/#comments Sun, 17 Jul 2011 12:29:07 +0000 http://orangerdemocrate.lesdemocrates.fr/?p=1 J’ouvre ce blog de réflexions politiques avec un coup de sang face à une polémique qui m’agace à plus d’un titre. Tandis que notre identité devrait toujours allier « liberté, égalité, fraternité, des droits pour tous, et le respect pour chacun » (Twinterview de François Bayrou, le 9 juin 2011), je trouve la série de débats actuels dangereux pour la République.

Ce 14 juillet, le dernier du quinquennat du Président Nicolas Sarkozy, a vu naître une nouvelle polémique, reflet du climat en vogue dans l’Hexagone.

Mme Eva Joly, candidate intronisée par le mouvement Europe Ecologie-Les Verts pour la prochaine échéance présidentielle, a formulé le voeu de voir « remplacer ce défilé [militaire] par un défilé citoyen où nous verrions les enfants des écoles, où nous verrions les étudiants, où nous verrions aussi les seniors défiler dans le bonheur d’être ensemble, de fêter les valeurs qui nous réunissent. »

Les réactions à droite ont une nouvelle fois flirté dangereusement avec les idées vantées par l’extrême-droite.
Monsieur Lionnel Luca, député UMP (de la « Droite Populaire ») de la circonscription de Cagnes-sur-Mer et ses alentours, dans les Alpes Maritimes, a déclaré : « Ce serait bien qu’elle apprenne l’histoire de France, je pense que cela lui serait utile. »

Sur son compte Twitter, son collègue de Haute-Savoie, Lionel Tardy, de l’UMP également, de renchérir : « Il est temps pour elle de retourner en Norvège ! »

Sans oublier la « colère » du Premier Ministre, qui se félicite de la polémique ainsi créée…

Or, ce qui me semble grave dans cette histoire, ce n’est pas tant la proposition en elle-même, qui relève plus d’une sorte de vision simpliste de la société où l’armée serait forcément « la force militariste, autoritaire,méchante » et le pacifiste « la force du gentil ». Combien de cas montrerait le contraire ?

Comme le rappelle Olivier Henno, chargé de la Sécurité dans le Shadow Cabinet du MoDem, cette proposition est absurde :

« Ce défilé, commémorant celui du 14 juillet 1790, n’est pas un défilé militariste mais une référence à l’histoire. Cette référence est celle à la Fête de la fédération, fête qui vît le Roi prêter serment à la Nation et à la Loi. La fête Nationale française n’est pas une référence à un événement militaire, mais une référence à une soumission du pouvoir à la loi.

S’il s’agissait d’ouvrir le défilé à certains corps de la fonction publique, chose déjà faite avec la police ou les pompiers, certaines propositions pourraient être plus judicieuses. Les défilés de jeunesse réveillent des images sombres. »

En revanche, ce qui est choquant, c’est la manière dont des responsables républicains, et non des moindres, se sont engouffrés dans la brèche pour attaquer la binationalité de la candidate écologiste et surtout remettre en cause sa « qualité » de citoyenne française à part entière.

Une fois de plus, l’étranger, qu’il soit naturalisé ou non, est présenté comme la source de ce qui n’irait pas en France, face à « une » culture française ancienne, ancrée dans les veines d’un groupe dont je n’arrive pas à définir les contours exacts…mais qui évoque des souvenirs nauséabonds.

Cette remise en question de l’appartenance possible à deux cultures différentes est un non-sens dans le monde en mouvement dans lequel nous vivons.

Qui, comme le rappelait François Bayrou dans une interview récente, ne s’offusquerait pas à ce qu’un parent, expatrié pour différentes raisons (ce qui devient assez fréquent de nos jours) ait à choisir entre offrir la nationalité française à son propre enfant ou celle du lieu dans lequel ils grandissent dorénavant et pour un temps souvent limité ? Comment ne pas accepter qu’un couple aux origines différentes ne puisse pas donner cette richesse en héritage à ses enfants ? Sans compter sur les incompatibilités avec tous les Etats où le droit ne permet pas de choisir…

Que croit-on ? Si un jour que nul ne souhaite, une guerre devait engager la France avec un pays dont un de nos citoyens partage aussi l’origine, qu’il ne soit que Français ou qu’il ait conservé les deux nationalités, ne serait-il pas autant embarrassé à devoir entrer dans ce conflit ?

Le fond du débat est une dérive claire des idéaux républicains dont l’une des principales, l’égalité. C’est un coup porté à la lutte contre les discriminations, un message violent envoyé à ceux qui rêvent d’intégration et qui jour après jour subisse le diktat de ceux qui ne la veule pas. Enfin, c’est une erreur honteuse de stratégie.

Espérons que 2012 pourra refermer la parenthèse des braises attisées de la peur de l’Autre qui dans l’Histoire n’a jamais donné de bons fruits.

 

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